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Diana Spencer, princesse de Galles (1er juillet 1961 à Sandringham, en Angleterre – 31 août 1997 (36 ans) à Paris), fut l'épouse de Charles, prince de Galles du 29 juillet 1981 jusqu'à son divorce en 1996. Elle était Son Altesse royale la princesse de Galles et comtesse de Chester, duchesse de Cornouailles, duchesse de Rothesay, comtesse de Carrick, baronne de Renfrew, Dame des Îles, princesse d'Écosse, mais avait comme titre officiel Son Altesse royale, la princesse de Galles. Elle est connue en tant que Lady Diana ou Lady Di ; la presse l'appelait également (la) princesse Diana, bien que ce titre soit incorrect car réservé aux princesses de sang.
Elle était connue pour ses actions de bienfaisance. Sa détresse émotionnelle fascinait le monde pendant les années 1980 et les années 1990, inspirant les biographies, les articles de journaux, et les films de télévision.
De ses fiançailles avec le prince de Galles en 1981 jusqu'à sa mort en 1997 lors d'un accident de voiture controversé à Paris, Diana fut l'une des femmes les plus célèbres du monde, la célébrité féminine prééminente de sa génération, une figure emblématique de la mode. Idéal de la beauté féminine, admirée et imitée pour son rôle dans la lutte contre le sida et sa campagne internationale contre les mines anti-personnel. Pour ses admirateurs, Diana était un modèle, alors que ceux qui l'avaient critiquée trouvaient sa vie édifiante. Lady Diana fut également une femme très populaire, aimée du peuple, bien plus que la Reine Elisabeth II. (voir en-dessous pour l'auteur d'une partie de ces documents)
Elle était connue pour ses actions de bienfaisance. Sa détresse émotionnelle fascinait le monde pendant les années 1980 et les années 1990, inspirant les biographies, les articles de journaux, et les films de télévision.
De ses fiançailles avec le prince de Galles en 1981 jusqu'à sa mort en 1997 lors d'un accident de voiture controversé à Paris, Diana fut l'une des femmes les plus célèbres du monde, la célébrité féminine prééminente de sa génération, une figure emblématique de la mode. Idéal de la beauté féminine, admirée et imitée pour son rôle dans la lutte contre le sida et sa campagne internationale contre les mines anti-personnel. Pour ses admirateurs, Diana était un modèle, alors que ceux qui l'avaient critiquée trouvaient sa vie édifiante. Lady Diana fut également une femme très populaire, aimée du peuple, bien plus que la Reine Elisabeth II. (voir en-dessous pour l'auteur d'une partie de ces documents)
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Diana Spencer, princesse de Galles (1er juillet 1961 à Sandringham, en Angleterre – 31 août 1997 (36 ans) à Paris), fut l'épouse de Charles, prince de Galles du 29 juillet 1981 jusqu'à son divorce en 1996. Elle était Son Altesse royale la princesse de Galles et comtesse de Chester, duchesse de Cornouailles, duchesse de Rothesay, comtesse de Carrick, baronne de Renfrew, Dame des Îles, princesse d'Écosse, mais avait comme titre officiel Son Altesse royale, la princesse de Galles. Elle est connue en tant que Lady Diana ou Lady Di ; la presse l'appelait également (la) princesse Diana, bien que ce titre soit incorrect car réservé aux princesses de sang.
Elle était connue pour ses actions de bienfaisance. Sa détresse émotionnelle fascinait le monde pendant les années 1980 et les années 1990, inspirant les biographies, les articles de journaux, et les films de télévision.
De ses fiançailles avec le prince de Galles en 1981 jusqu'à sa mort en 1997 lors d'un accident de voiture controversé à Paris, Diana fut l'une des femmes les plus célèbres du monde, la célébrité féminine prééminente de sa génération, une figure emblématique de la mode. Idéal de la beauté féminine, admirée et imitée pour son rôle dans la lutte contre le sida et sa campagne internationale contre les mines anti-personnel. Pour ses admirateurs, Diana était un modèle, alors que ceux qui l'avaient critiquée trouvaient sa vie édifiante. Lady Diana fut également une femme très populaire, aimée du peuple, bien plus que la Reine Elisabeth II. (voir en-dessous pour l'auteur d'une partie de ces documents)
Arrière-petite-nièce de Georges Spencer, l'honorable Diana Frances Spencer est la fille cadette d'Edward Spencer (1924 - 1992), vicomte Althorp et de sa première femme l'honorable Frances Burke Roche (1936 - 2004). En partie d'origine américaine par son arrière grand-mère, (l'héritière américaine Frances Work), elle était aussi une descendante de Charles II d'Angleterre (en descendance illégitime) et par lui, descendante d'Henri IV, roi de France. Pendant le divorce acrimonieux de ses parents pour une question de l'adultère de la vicomtesse avec l'héritier d'une fortune de papier peint, Peter Shand Kydd, la mère de Diana poursuivit son mari en justice pour la garde de Diana et de son frère.
À la mort de son grand-père paternel, Albert Spencer, le 7e comte Spencer, en 1975, le père de Diana devint le 8e comte Spencer, elle acquit le titre de courtoisie de Lady Diana Spencer.
Un an plus tard, après avoir été nommé l'autre parti dans le divorce de Reine, comtesse de Dartmouth et le comte de Dartmouth, le comte Spencer se maria avec la comtesse, fille de la romancière Barbara Cartland.
Diana fit des études médiocres à Riddlesworth Hall à Norfolk et à West Heath School dans le Kent. À 16 ans, elle étudia un bref moment à l'Institut Alpin Videmanette, une institution pour jeunes filles de bonne famille à Rougemont, en Suisse. Elle avait des talents de pianiste, était excellente en sport et songeait à être danseuse.
La famille de Diana a été proche de la famille royale britannique pendant des décennies. Sa grand-mère maternelle, la douairière Lady Fermoy, était une amie de longue date de la reine-mère et le prince de Galles a eu une brève liaison avec Sarah Spencer, la sœur aînée de Diana, pendant les années 1970.
Les amours du prince ont toujours été le sujet de prédilection de la presse qui lui a prêté de nombreuses liaisons. Vers ses trente ans, il fut quasiment sommé de se marier. Pour satisfaire sa famille et ses conseillers, surtout son grand-oncle, Lord Mountbatten, une éventuelle fiancée devait être d'extraction aristocratique, célibataire et, de préférence, vierge et protestante. Diana répondait à toutes ces exigences.
Une précédente liaison du Prince, (plus tard, sa deuxième femme), Camilla Parker Bowles, l'aida à choisir, comme future épouse, Diana Spencer, âgée de dix-neuf ans et assistante au jardin d'enfants 'Young England' à Knightsbridge. Buckingham Palace annonça les fiançailles le 24 février 1981. Lord Mountbatten avait rejeté Camilla Parker Bowles en raison de son âge (elle est l'aînée du prince de 16 mois), de son expérience de la vie et de son absence de sang suffisamment aristocratique.
Les noces eurent lieu à la cathédrale Saint-Paul à Londres le mercredi 29 juillet devant 3 500 invités (dont Mrs. Parker Bowles et son mari, filleul de la reine-mère) et un milliard de téléspectateurs dans le monde. Diana était la première Anglaise mariée avec un héritier présomptif au trône britannique depuis 1659, date à laquelle Anne Hyde se maria avec le Duc de York, le futur Jacques II d'Angleterre. Dès son mariage, Diana devint Son Altesse royale la princesse de Galles et, du même coup, la femme de rang le plus élevé au Royaume-Uni, après la reine et la reine-mère. Elle devint aussitôt populaire et aimée des Britanniques.
Charles et Diana ont eu deux enfants, le prince William, né le 21 juin 1982, et le prince Henry (appelé Harry), né le 15 septembre 1984.
Après la naissance de William, Diana eut une dépression, devint boulimique et tenta de se suicider plusieurs fois. Dans une interview, publiée après sa mort, elle déclara que, pendant qu'elle attendait William, elle s'était jetée dans un escalier et avait été découverte par sa belle-mère. On a dit que Diana ne voulait pas attenter à sa vie et que ses tentatives de suicide étaient simulées : son comportement était un appel au secours. Dans cette même interview, elle dit que Charles l'avait accusée de crier au loup quand elle menaçait de se suicider. Si ses tentatives de suicide avaient effectivement eu lieu, elle aurait risqué une fausse couche.
La ruine de son mariage au milieu des années 1980 fut un événement que la presse internationale a commencé par étouffer, mais qu’elle a dramatisé par la suite. Le prince et la princesse de Galles, s’adressaient à la presse par le truchement de leurs amis en s'accusant l'un, l'autre d'adultère. Charles renoua avec Camilla Parker Bowles, tandis que Diana eut des liaisons avec plusieurs hommes, dont James Gilby, impliqué dans l’affaire Squidgygate. Elle confirma plus tard (dans une interview avec le journaliste britannique Martin Bashir) qu'elle avait eu une liaison avec son moniteur d'équitation, James Hewitt. Elle aurait eu une autre liaison avec un des gardes du corps affecté à sa sécurité, bien qu’elle ait nié catégoriquement tous rapports sexuels avec lui, ainsi qu'avec Oliver Hoare, un marchand d'art marié.
Le prince et la princesse de Galles se séparèrent le 9 décembre 1992 et le divorce fut prononcé le 28 août 1996. Elle perdit le prédicat de Son Altesse royale et devint Diana, princesse de Galles, une distinction honorifique. Elle reçut une indemnité de plus de 10 millions de livres et une pension. Cependant, de ce moment jusqu'à aujourd'hui, Buckingham Palace a maintenu que, puisque Diana était la mère du deuxième et du troisième héritier du trône britannique, elle restait membre de la famille royale britannique.
En 2004, la chaîne de télévision américaine NBC a diffusé des vidéos où Diana commentait son mariage avec le prince de Galles et donnait sa version de ses tentatives de suicide. Les vidéos appartenaient à la princesse, mais à sa mort, son majordome en prit possession. Après un nombre incalculable d’actions judiciaires, elles furent remises à son entraîneur de voix qui en avait été l’auteur. Ces vidéos ne sont pas encore diffusées au Royaume-Uni.
Vers la fin des années 1980, la princesse de Galles se fit connaître pour son soutien à des causes humanitaires telles que l'aide aux victimes du sida ou la lutte contre l'emploi des mines antipersonnelles. Elle aidait surtout les enfants pauvres d'Afrique et fut au côté de nombreuses personnalités comme Nelson Mandela, le Dalaï-Lama ou Mère Thérésa.
En avril 1987, la princesse de Galles a été la toute première célébrité qui fut photographiée en touchant une personne atteinte du virus VIH. Sa contribution au changement de l'opinion publique envers les séropositifs a été résumée par ces mots de Bill Clinton, en décembre 2001 dans Diana, Princess of Wales Lecture on AIDS :
En 1987, lorsqu'une large partie de la population croyait qu'il était possible de contracter le sida par de simples contacts, Lady Di s'est assise sur le lit d'un malade du sida et lui a serré la main. Elle a montré au monde que les séropositifs ne méritaient pas l'isolement mais la compassion. Ces prises de position ont contribué à faire évoluer l'opinion mondiale, à donner espoir aux séropositifs et à sauver des vies.
(voir en-dessous pour l'auteur d'une partie de ces documents)
Son investissement dans l’humanitaire peut-être le plus médiatisé concerne son voyage en Angola, quand, en janvier 1997 en tant que volontaire VIP de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, elle visita des survivants de mines antipersonnel, prit connaissance des projets de déminage organisés par le HALO Trust britannique et soutint les programmes d'éducation et de sensibilisation sur les dangers des mines dans l’environnement immédiat des maisons et des villages.
Le monde entier a vu les photos de Diana sur un terrain miné, avec un casque de protection sur la tête et portant un gilet pare-balles (les experts en déminage avaient déjà neutralisés le parcours que devait emprunter Diana avec son équipement de protection). En août de la même année, elle alla en Bosnie avec le Réseau des survivants des mines terrestres (en anglais 'Landmine Survivors Network'). Elle portait toute son attention aux blessures que les mines antipersonnel occasionnaient bien après la fin d’un conflit et, bien souvent, sur des enfants.
Son influence sur la signature du Traité pour l’interdiction des mines antipersonnel, Traité d'Ottawa le 3 décembre 1997 (donc, peu de temps après son décès) par 122 pays fut prépondérante[réf. nécessaire]. En présentant à la Chambre des communes britannique en 1998, le projet de loi concernant les mines terrestres, le ministre des affaires étrangères Robin Cook salua en ces termes la contribution de Diana :
Tous les membres de cette assemblée seront reconnaissants à la princesse de Galles de nous avoir révélé le coût humain des mines antipersonnel. La meilleure façon de prendre en compte son action ainsi que celle des ONGs qui ont lutté contre les mines, c'est de voter le projet de loi et d'ouvrir ainsi la voie à l'interdiction mondiale des mines.
(voir en-dessous pour l'auteur d'une partie de ces documents)
Elle décéda d'un accident de voiture à Paris, dans la nuit du 30 au 31 août 1997.
Le 31 août 1997, Diana décéda dans un accident de voiture qui eut lieu à Paris, dans le tunnel proche du pont de l'Alma, où elle circulait en compagnie de son amant Dodi Al-Fayed, de leur chauffeur Henri Paul et du garde du corps d'Al-Fayed, Trevor Rees-Jones.
Samedi 30 août, en fin de soirée, Diana et Dody partirent du Ritz, place Vendôme, et suivirent la rive droite de la Seine. Peu après minuit, leur Mercedes-Benz S 280 immatriculée 688LTV75 entra dans le tunnel de l'Alma, poursuivie par des photographes et un motard de presse.
À l'entrée du tunnel, la voiture heurta le mur droit, puis fit une embardée sur la route à deux voies avant de s'encastrer dans le treizième pilier du pont où elle s'arrêta net.
Dodi Al-Fayed et Henri Paul étaient déjà morts ; Trevor Rees-Jones était gravement blessé, mais survécut. On libéra Diana, encore vivante, de l'épave, et après des premiers soins sur place, on la transporta en ambulance à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, où elle arriva peu après 2 h du matin. Elle succomba à ses lésions internes, les médecins la déclarant morte deux heures plus tard. Un artiste parisien, Michel Souvais, descendant de La Goulue, voisin de l'hôpital, fut le premier a déposer des roses blanches, devant la Pitié-Salpétrière, lorsque fut annoncée la mort de Diana lors d'une conférence de presse, tenue conjointement par un médecin de l'hôpital, Jean-Pierre Chevènement, le Ministre de l'Intérieur, et Sir Michael Jay, l'ambassadeur du Royaume-Uni en France.
Plus tard dans la matinée, Jean-Pierre Chevènement, le Premier ministre Lionel Jospin, Bernadette Chirac et le secrétaire d'État à la santé visitèrent la salle d'hôpital où se trouvait le corps de Diana pour lui rendre hommage. Après ces visites, l'archevêque anglican de France Martin Draper recommanda l'âme de Lady Diana à Dieu.
Vers 14 h, le prince Charles et les deux sœurs de Diana (Lady Sarah Mc Corquodale, et Lady Jane Fellowes) arrivèrent à Paris pour l'identification et repartirent 90 minutes après.
Les experts en médecine d'urgence américains, habitués au scoop and run, ont reproché aux secours français leur stay and play (les soins sur place ont duré environ une heure), prétextant que seule une opération chirurgicale d'extrême urgence aurait pu la sauver. Personne ne saura jamais si elle aurait vraiment survécu, tant le transport d'une personne en état de choc hémorragique est dangereux.
Les premiers reportages affirmèrent que la voiture de Diana était entrée en collision avec la pile à plus de 190 km/h, et que l'aiguille du compteur resta coincée sur ce chiffre. On annonça ensuite que la vitesse de la voiture était en fait entre 95 et 110 km/h, et que le compteur n'avait pas d'aiguille puisqu'il était numérique (d'après les dernières investigations, la vitesse de collision était comprise entre 117 et 152 km/h). La voiture roulait donc bien au-delà de la limite légale de 50 km/h et bien plus vite qu'il n'était prudent dans le tunnel de l'Alma. En 1999, une enquête française conclut que la Mercedes avait heurté une autre automobile (une Fiat Uno blanche) dans le tunnel. Le conducteur ne s'identifia pas, et l'automobile ne fut jamais retrouvée[1].
D'après les enquêteurs, la collision était le fait du conducteur, qui était en état d'ébriété et roulait trop vite, tentant d'échapper aux paparazzi.
Le 6 janvier 2004, une enquête judiciaire menée par Michael Burgess, le médecin légiste de la maison royale, fut ouverte à Londres. L'Opération Paget, a déjà coûté 4 millions d'euros début 2006, en fait la plus coûteuse de l’histoire britannique.
En mai 2006, Sir John Stevens, le responsable de l'enquête a déclaré qu'il y avait de nouveaux témoins, de nouveaux résultats d'analyse scientifique, et que chacune des théories de conspiration faisait l'objet d'une enquête.
Le 13 juillet 2006, le magazine italien Chi a publié des photographies (volées dans le dossier d'instruction) montrant Diana dans ses derniers instants[2]. La photo noir et blanc montre Diana recevant de l'oxygène dans l'épave de la voiture. La photo est extraite de Lady Diana: The Criminal Investigation, un livre de Jean-Michel Caradec'h[3]. Malgré les critiques, l'éditeur du magazine a défendu sa décision de les publier.
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Elle était connue pour ses actions de bienfaisance. Sa détresse émotionnelle fascinait le monde pendant les années 1980 et les années 1990, inspirant les biographies, les articles de journaux, et les films de télévision.
De ses fiançailles avec le prince de Galles en 1981 jusqu'à sa mort en 1997 lors d'un accident de voiture controversé à Paris, Diana fut l'une des femmes les plus célèbres du monde, la célébrité féminine prééminente de sa génération, une figure emblématique de la mode. Idéal de la beauté féminine, admirée et imitée pour son rôle dans la lutte contre le sida et sa campagne internationale contre les mines anti-personnel. Pour ses admirateurs, Diana était un modèle, alors que ceux qui l'avaient critiquée trouvaient sa vie édifiante. Lady Diana fut également une femme très populaire, aimée du peuple, bien plus que la Reine Elisabeth II. (voir en-dessous pour l'auteur d'une partie de ces documents)
Arrière-petite-nièce de Georges Spencer, l'honorable Diana Frances Spencer est la fille cadette d'Edward Spencer (1924 - 1992), vicomte Althorp et de sa première femme l'honorable Frances Burke Roche (1936 - 2004). En partie d'origine américaine par son arrière grand-mère, (l'héritière américaine Frances Work), elle était aussi une descendante de Charles II d'Angleterre (en descendance illégitime) et par lui, descendante d'Henri IV, roi de France. Pendant le divorce acrimonieux de ses parents pour une question de l'adultère de la vicomtesse avec l'héritier d'une fortune de papier peint, Peter Shand Kydd, la mère de Diana poursuivit son mari en justice pour la garde de Diana et de son frère.
À la mort de son grand-père paternel, Albert Spencer, le 7e comte Spencer, en 1975, le père de Diana devint le 8e comte Spencer, elle acquit le titre de courtoisie de Lady Diana Spencer.
Un an plus tard, après avoir été nommé l'autre parti dans le divorce de Reine, comtesse de Dartmouth et le comte de Dartmouth, le comte Spencer se maria avec la comtesse, fille de la romancière Barbara Cartland.
Diana fit des études médiocres à Riddlesworth Hall à Norfolk et à West Heath School dans le Kent. À 16 ans, elle étudia un bref moment à l'Institut Alpin Videmanette, une institution pour jeunes filles de bonne famille à Rougemont, en Suisse. Elle avait des talents de pianiste, était excellente en sport et songeait à être danseuse.
La famille de Diana a été proche de la famille royale britannique pendant des décennies. Sa grand-mère maternelle, la douairière Lady Fermoy, était une amie de longue date de la reine-mère et le prince de Galles a eu une brève liaison avec Sarah Spencer, la sœur aînée de Diana, pendant les années 1970.
Les amours du prince ont toujours été le sujet de prédilection de la presse qui lui a prêté de nombreuses liaisons. Vers ses trente ans, il fut quasiment sommé de se marier. Pour satisfaire sa famille et ses conseillers, surtout son grand-oncle, Lord Mountbatten, une éventuelle fiancée devait être d'extraction aristocratique, célibataire et, de préférence, vierge et protestante. Diana répondait à toutes ces exigences.
Une précédente liaison du Prince, (plus tard, sa deuxième femme), Camilla Parker Bowles, l'aida à choisir, comme future épouse, Diana Spencer, âgée de dix-neuf ans et assistante au jardin d'enfants 'Young England' à Knightsbridge. Buckingham Palace annonça les fiançailles le 24 février 1981. Lord Mountbatten avait rejeté Camilla Parker Bowles en raison de son âge (elle est l'aînée du prince de 16 mois), de son expérience de la vie et de son absence de sang suffisamment aristocratique.
Les noces eurent lieu à la cathédrale Saint-Paul à Londres le mercredi 29 juillet devant 3 500 invités (dont Mrs. Parker Bowles et son mari, filleul de la reine-mère) et un milliard de téléspectateurs dans le monde. Diana était la première Anglaise mariée avec un héritier présomptif au trône britannique depuis 1659, date à laquelle Anne Hyde se maria avec le Duc de York, le futur Jacques II d'Angleterre. Dès son mariage, Diana devint Son Altesse royale la princesse de Galles et, du même coup, la femme de rang le plus élevé au Royaume-Uni, après la reine et la reine-mère. Elle devint aussitôt populaire et aimée des Britanniques.
Charles et Diana ont eu deux enfants, le prince William, né le 21 juin 1982, et le prince Henry (appelé Harry), né le 15 septembre 1984.
Après la naissance de William, Diana eut une dépression, devint boulimique et tenta de se suicider plusieurs fois. Dans une interview, publiée après sa mort, elle déclara que, pendant qu'elle attendait William, elle s'était jetée dans un escalier et avait été découverte par sa belle-mère. On a dit que Diana ne voulait pas attenter à sa vie et que ses tentatives de suicide étaient simulées : son comportement était un appel au secours. Dans cette même interview, elle dit que Charles l'avait accusée de crier au loup quand elle menaçait de se suicider. Si ses tentatives de suicide avaient effectivement eu lieu, elle aurait risqué une fausse couche.
La ruine de son mariage au milieu des années 1980 fut un événement que la presse internationale a commencé par étouffer, mais qu’elle a dramatisé par la suite. Le prince et la princesse de Galles, s’adressaient à la presse par le truchement de leurs amis en s'accusant l'un, l'autre d'adultère. Charles renoua avec Camilla Parker Bowles, tandis que Diana eut des liaisons avec plusieurs hommes, dont James Gilby, impliqué dans l’affaire Squidgygate. Elle confirma plus tard (dans une interview avec le journaliste britannique Martin Bashir) qu'elle avait eu une liaison avec son moniteur d'équitation, James Hewitt. Elle aurait eu une autre liaison avec un des gardes du corps affecté à sa sécurité, bien qu’elle ait nié catégoriquement tous rapports sexuels avec lui, ainsi qu'avec Oliver Hoare, un marchand d'art marié.
Le prince et la princesse de Galles se séparèrent le 9 décembre 1992 et le divorce fut prononcé le 28 août 1996. Elle perdit le prédicat de Son Altesse royale et devint Diana, princesse de Galles, une distinction honorifique. Elle reçut une indemnité de plus de 10 millions de livres et une pension. Cependant, de ce moment jusqu'à aujourd'hui, Buckingham Palace a maintenu que, puisque Diana était la mère du deuxième et du troisième héritier du trône britannique, elle restait membre de la famille royale britannique.
En 2004, la chaîne de télévision américaine NBC a diffusé des vidéos où Diana commentait son mariage avec le prince de Galles et donnait sa version de ses tentatives de suicide. Les vidéos appartenaient à la princesse, mais à sa mort, son majordome en prit possession. Après un nombre incalculable d’actions judiciaires, elles furent remises à son entraîneur de voix qui en avait été l’auteur. Ces vidéos ne sont pas encore diffusées au Royaume-Uni.
Vers la fin des années 1980, la princesse de Galles se fit connaître pour son soutien à des causes humanitaires telles que l'aide aux victimes du sida ou la lutte contre l'emploi des mines antipersonnelles. Elle aidait surtout les enfants pauvres d'Afrique et fut au côté de nombreuses personnalités comme Nelson Mandela, le Dalaï-Lama ou Mère Thérésa.
En avril 1987, la princesse de Galles a été la toute première célébrité qui fut photographiée en touchant une personne atteinte du virus VIH. Sa contribution au changement de l'opinion publique envers les séropositifs a été résumée par ces mots de Bill Clinton, en décembre 2001 dans Diana, Princess of Wales Lecture on AIDS :
En 1987, lorsqu'une large partie de la population croyait qu'il était possible de contracter le sida par de simples contacts, Lady Di s'est assise sur le lit d'un malade du sida et lui a serré la main. Elle a montré au monde que les séropositifs ne méritaient pas l'isolement mais la compassion. Ces prises de position ont contribué à faire évoluer l'opinion mondiale, à donner espoir aux séropositifs et à sauver des vies.
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Son investissement dans l’humanitaire peut-être le plus médiatisé concerne son voyage en Angola, quand, en janvier 1997 en tant que volontaire VIP de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, elle visita des survivants de mines antipersonnel, prit connaissance des projets de déminage organisés par le HALO Trust britannique et soutint les programmes d'éducation et de sensibilisation sur les dangers des mines dans l’environnement immédiat des maisons et des villages.
Le monde entier a vu les photos de Diana sur un terrain miné, avec un casque de protection sur la tête et portant un gilet pare-balles (les experts en déminage avaient déjà neutralisés le parcours que devait emprunter Diana avec son équipement de protection). En août de la même année, elle alla en Bosnie avec le Réseau des survivants des mines terrestres (en anglais 'Landmine Survivors Network'). Elle portait toute son attention aux blessures que les mines antipersonnel occasionnaient bien après la fin d’un conflit et, bien souvent, sur des enfants.
Son influence sur la signature du Traité pour l’interdiction des mines antipersonnel, Traité d'Ottawa le 3 décembre 1997 (donc, peu de temps après son décès) par 122 pays fut prépondérante[réf. nécessaire]. En présentant à la Chambre des communes britannique en 1998, le projet de loi concernant les mines terrestres, le ministre des affaires étrangères Robin Cook salua en ces termes la contribution de Diana :
Tous les membres de cette assemblée seront reconnaissants à la princesse de Galles de nous avoir révélé le coût humain des mines antipersonnel. La meilleure façon de prendre en compte son action ainsi que celle des ONGs qui ont lutté contre les mines, c'est de voter le projet de loi et d'ouvrir ainsi la voie à l'interdiction mondiale des mines.
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Elle décéda d'un accident de voiture à Paris, dans la nuit du 30 au 31 août 1997.
Le 31 août 1997, Diana décéda dans un accident de voiture qui eut lieu à Paris, dans le tunnel proche du pont de l'Alma, où elle circulait en compagnie de son amant Dodi Al-Fayed, de leur chauffeur Henri Paul et du garde du corps d'Al-Fayed, Trevor Rees-Jones.
Samedi 30 août, en fin de soirée, Diana et Dody partirent du Ritz, place Vendôme, et suivirent la rive droite de la Seine. Peu après minuit, leur Mercedes-Benz S 280 immatriculée 688LTV75 entra dans le tunnel de l'Alma, poursuivie par des photographes et un motard de presse.
À l'entrée du tunnel, la voiture heurta le mur droit, puis fit une embardée sur la route à deux voies avant de s'encastrer dans le treizième pilier du pont où elle s'arrêta net.
Dodi Al-Fayed et Henri Paul étaient déjà morts ; Trevor Rees-Jones était gravement blessé, mais survécut. On libéra Diana, encore vivante, de l'épave, et après des premiers soins sur place, on la transporta en ambulance à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, où elle arriva peu après 2 h du matin. Elle succomba à ses lésions internes, les médecins la déclarant morte deux heures plus tard. Un artiste parisien, Michel Souvais, descendant de La Goulue, voisin de l'hôpital, fut le premier a déposer des roses blanches, devant la Pitié-Salpétrière, lorsque fut annoncée la mort de Diana lors d'une conférence de presse, tenue conjointement par un médecin de l'hôpital, Jean-Pierre Chevènement, le Ministre de l'Intérieur, et Sir Michael Jay, l'ambassadeur du Royaume-Uni en France.
Plus tard dans la matinée, Jean-Pierre Chevènement, le Premier ministre Lionel Jospin, Bernadette Chirac et le secrétaire d'État à la santé visitèrent la salle d'hôpital où se trouvait le corps de Diana pour lui rendre hommage. Après ces visites, l'archevêque anglican de France Martin Draper recommanda l'âme de Lady Diana à Dieu.
Vers 14 h, le prince Charles et les deux sœurs de Diana (Lady Sarah Mc Corquodale, et Lady Jane Fellowes) arrivèrent à Paris pour l'identification et repartirent 90 minutes après.
Les experts en médecine d'urgence américains, habitués au scoop and run, ont reproché aux secours français leur stay and play (les soins sur place ont duré environ une heure), prétextant que seule une opération chirurgicale d'extrême urgence aurait pu la sauver. Personne ne saura jamais si elle aurait vraiment survécu, tant le transport d'une personne en état de choc hémorragique est dangereux.
Les premiers reportages affirmèrent que la voiture de Diana était entrée en collision avec la pile à plus de 190 km/h, et que l'aiguille du compteur resta coincée sur ce chiffre. On annonça ensuite que la vitesse de la voiture était en fait entre 95 et 110 km/h, et que le compteur n'avait pas d'aiguille puisqu'il était numérique (d'après les dernières investigations, la vitesse de collision était comprise entre 117 et 152 km/h). La voiture roulait donc bien au-delà de la limite légale de 50 km/h et bien plus vite qu'il n'était prudent dans le tunnel de l'Alma. En 1999, une enquête française conclut que la Mercedes avait heurté une autre automobile (une Fiat Uno blanche) dans le tunnel. Le conducteur ne s'identifia pas, et l'automobile ne fut jamais retrouvée[1].
D'après les enquêteurs, la collision était le fait du conducteur, qui était en état d'ébriété et roulait trop vite, tentant d'échapper aux paparazzi.
Le 6 janvier 2004, une enquête judiciaire menée par Michael Burgess, le médecin légiste de la maison royale, fut ouverte à Londres. L'Opération Paget, a déjà coûté 4 millions d'euros début 2006, en fait la plus coûteuse de l’histoire britannique.
En mai 2006, Sir John Stevens, le responsable de l'enquête a déclaré qu'il y avait de nouveaux témoins, de nouveaux résultats d'analyse scientifique, et que chacune des théories de conspiration faisait l'objet d'une enquête.
Le 13 juillet 2006, le magazine italien Chi a publié des photographies (volées dans le dossier d'instruction) montrant Diana dans ses derniers instants[2]. La photo noir et blanc montre Diana recevant de l'oxygène dans l'épave de la voiture. La photo est extraite de Lady Diana: The Criminal Investigation, un livre de Jean-Michel Caradec'h[3]. Malgré les critiques, l'éditeur du magazine a défendu sa décision de les publier.
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